Dans Les liens qui empêchent, Sarah Schulman analyse la reproduction de l’homophobie au sein du cercle familial, quand bien même ce dernier devrait être le lieu du développement et de l’épanouissement de chacun·e.
« Les membres de la famille s’accrochent à l’illusion selon laquelle, parce qu’iels sont hétéros, iels seraient intrinsèquement neutres, objectif-ves et dépourvu-es de préjugés. L’existence d’un individu ouvertement queer les oblige à abandonner cette vision déformée d’eux ou d’elles-mêmes pour comprendre qu’iels sont eux et elles aussi subjectif-ves.»