Familles LGBTQIA+
De quoi
parle-t-on ?
Le Collectif Famille.s s’adresse à toutes les familles LGBTQIA+ et parle de chaque famille dans sa singularité de composition : faire famille (monoparentale, coparentale, recomposée…) et devenir famille (adoption, PMA, GPA, recomposition…).
Nous parlons de ce qui converge et de ce qui diverge, dans une démarche intersectionnelle, grâce à un collectif représentatif de toutes ces configurations dans sa gouvernance et ses actions.
Définissons l’acronyme LGBTQIA+
Si vous circulez sur le site du Collectif Famille.s, c’est que vous vous intéressez de près ou de loin à la question de la parentalité des personnes LGBTQIA+. Pour bien comprendre les problématiques liées à la parentalité, définissons l’acronyme LGBTQIA+.
Orientation émotionnelle et physique
L
Lesbienne
Une femme ayant une attirance émotionnelle et physique pour les femmes.
G
Gay
Un homme ayant une attirance émotionnelle et physique pour les hommes.
B
Bisexuel.le
Une femme ou un homme ayant une attirance émotionnelle et physique tant pour les hommes que pour les femmes.
A
Asexuel.le
Personne ne ressentant pas de désir sexuel mais qui présente une attirance romantique pour d’autres personnes.
Question de genre
T
Trans
Personne dont l’identité sexuelle psychique ne correspond pas au sexe biologique. Soyons vigilant.e.s, le terme transexuel.le n’est pas approprié, en effet, une personne transgenre peut décider de transitionner socialement et/ou hormonalement et/ou chirurgicalement. Il est indélicat de demander à une personne en transition, son ancien prénom(“dead-name”), si elle a eu recours à des chirurgies, cela touche son intimité.
Q
Queer
De l’anglais « étrange », « bizarre », « louche », est le nom que l’on donne aux personnes qui sont en période d’incertitude sur leur orientation ou leur identité de genre et/ou qui ne souhaitent pas se définir dans le spectre binaire. Plus globalement, les personnes LGBTQIA+ se sont réapproprié ce mot, et nous l’utilisons donc parfois pour nous définir !
I
Intersexe
Personne avec des caractères sexuels (génitaux, gonadiques ou chromosomiques) qui ne correspondent pas aux définitions binaires types des corps masculins ou féminins.
A
Androgyne
Personne qui se définit quelque part entre les genres masculin et féminin, notamment à travers son apparence et sa tenue vestimentaire.
+ ou O, autres/others, regroupent :
Allié.e
Personne généralement hétérosexuelle et cisgenre qui soutient la communauté LGBTQIA+.
Pansexuel.le
Personne qui est attirée émotionnellement et physiquement par une personne telle quelle est peu importe son orientation ou son genre.
Non-binaire
Personne qui ne se reconnait ni dans le genre masculin ni dans le genre féminin.
Gender fluid
Personne dont l’expression du genre varie entre le masculin et le féminin de manière non constante.
Et un nombre important d’autres identités sexuelles ou de genres !
A noter : certaines personnes LGBTQIA+ ne se situent pas que dans une seule des situations. Il y autant de possibilités qu’il y a d’individualités !
Nous utilisons le terme homosexualité, qui s’apparente à la sexualité, le terme homoromantisme serait plus approprié. En effet, notre société sexualise et genre les individus et catégorise les objets qui s’y apparentent. Au-delà d’une orientation sexuelle ou de genre, la communauté LGBTQIA+ permet de remettre en question les codes que la société nous impose. Vous trouverez d’autres articles traitant de ces différents sujets, un peu plus loin sur le site.
Les chiffres
Il n’y a pas de donnée officielle de l’INSEE sur les familles LGBTQIA+ en France, car ces données ne sont pas collectées spécifiquement. Cependant, selon les études récentes, on estime qu’il y a environ 25 000 familles LGBTQIA+ en France, ce qui représente environ 0,4 % des familles. Les familles lesbiennes représenteraient environ 75 % de ces familles, et les familles gay environ 25 %. Si ces chiffres sont sous-estimés, c’est qu’ils ne prennent pas en compte les familles LGBTQIA+ non reconnues ou non comptabilisées comme telles par l’Etat.
Quelques informations sur la collecte de données par l’INSEE :
- L’INSEE n’a changé que très récemment son questionnaire pour inclure les familles homoparentales.
- Des données non-exhaustives : nos familles ne sont pas toutes comptabilisées comme telles (familles transparentales, familles recomposées avec enfants issus d’un couple hétéro, coparentalité…).
- Des données peu fiables : dénombrer les couples formés de deux personnes de même genre à partir du recensement de la population nécessite un traitement particulier. Les couples (reconnus) étant peu nombreux, une erreur de codage sur le genre, même de faible ampleur, conduit à une erreur relativement importante sur le nombre total des couples de même genre et d’enfants.
Il y a donc peu de chiffres concernant nos familles. Or, ce qui ne se compte pas ne compte pas… Nous savons que les chiffres sont importants pour objectiver les enjeux, faire et prévoir des politiques publiques en lien.
Témoignages
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