Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, jeune femme de bonne famille, arrive en âge de se marier. Ses parents lui choisissent un époux idéal selon elleux : Giovanni, un riche marchand séduisant. Bien que le mariage s’annonce prometteur, Bianca regrette d’épouser un homme qu’elle connaît à peine. Elle découvre alors le secret transmis de génération en génération par les femmes de sa famille : une « peau d’homme ». En la revêtant, elle devient Lorenzo, un jeune homme d’une beauté remarquable. Cette métamorphose lui permet d’explorer le monde masculin incognito et de mieux comprendre son fiancé dans son environnement. Sous cette identité, Bianca se libère aussi des limites imposées aux femmes et découvre l’amour, le désir et la liberté.
Sur les auteurs :
Hubert et Zanzim se rencontrent aux Beaux-Arts et collaborent sur plusieurs projets avant Peau d’homme. Zanzim propose à Hubert de créer une œuvre biographique évoquant son homosexualité, mais Hubert peine à en écrire le scénario. En 2013, lors des manifestations contre le mariage pour tous, il est profondément choqué et rédige une première ébauche qu’il qualifie de « brûlot », intitulée Débaptisez-moi. Jugée trop dure, elle est abandonnée. Quelques mois plus tard, Hubert revient avec l’idée plus poétique et symbolique de Peau d’homme.
Un texte subtil qui égratigne fermement le patriarcat !
L’histoire de Bianca et d’un secret de famille, une peau d’homme, que les jeunes femmes revêtent avant le mariage pour “voyager dans le monde des hommes”. Le personnage principal est une femme libre, curieuse, sensuelle, courageuse et qui n’a que faire des conventions : un vrai bonheur !
Ce texte subtil sur le genre, l’amour sous différentes formes, la sexualité et la liberté d’aimer égratigne fermement le patriarcat, les normes sociales et religieuses, les conventions, sans jamais être moralisateur. On s’attache très vite aux personnages tous singuliers et les revirements du scénario font de cette BN un vrai page turner. Le dessin est splendide, les couleurs sont magnifiques : on ne se lasse pas de (re)feuilleter cette BD.”
Nathalie, bénévole du Collectif Famille.s à retrouver sur instagram @bleuroseverte